
Diplômée d’infographie et photographe de mariage autodidacte, j’exerce mes deux casquettes sous le statut d’indépendant (je ne suis pas folle vous savez xD).
Maman d’un petit garçon de bientôt 4 ans, j’ai 35 ans.
Lorsque Nelly et Isabelle m’ont sollicitées pour la "com" et le reportage photo de cette journée, j’ai tout de suite voulu adhérer à ce projet.
En plus de pouvoir exercer mes métiers avec passion, il s’avère que la non violence éducative (NVE) fait partie de mes valeurs.
Enfant, j’ai reçue une éducation dite classique avec fessées, punitions, etc. (éducation violente ordinaire).
Mais lorsque je suis devenue maman, j’ai tout de suite voulu faire autrement, j’en ai fait le choix, j’étais SÛRE que je ne lèverai jamais la main sur mon fils !
Et pourtant… Lorsque mon petit eu 9 mois, alors qu’il refusait d’obtempérer pour le change, je me suis imaginée le frapper.
Vision d’horreur pour moi, je constate que malgré mes convictions, je ne sais pas faire différemment…
Alors je décide d’aller chercher de l’aide, je chemine, j’introspecte, j’échange. J’apprends le développement de l’enfant, ce que je trouve essentiel pour comprendre le comportement de celui-ci, je répare mes propres bobos et je me nourrie des partages avec les parents pratiquant cette NVE.
Je ne suis pas parfaite, c’est une remise en question quotidienne, je fais encore des erreurs et j’apprends au jour le jour.
Mais j’essaie encore et encore, et je grandis en accompagnant mon petit, je fais avec celle que je suis en épaulant mon fils du mieux que je peux dans le cadre de mes valeurs.
Aujourd’hui, je suis convaincue qu’un enfant est précieux et unique. Un "petit d’homme" grandit dans l’exemplarité, il fait ce que l’on fait et non ce que l’on dit.
Je dis non à toute forme de violence ! La première selon moi est la violence éducative et je crois qu’elle est la source de toutes les autres. On ne règle pas un conflit dans les coups et les humiliations sauf si l’on veut soumettre. Moi je veux accompagner.
Nos enfants sont l’avenir, on a le devoir de se remettre en cause.
"Ce matin, j’ai giflé ma femme parce qu’elle n’a pas rangée ses affaires et frappé mon chien parce qu’il est entré avec ses pattes sales dans le salon".
Cette phrase est choquante aux yeux de tous mais remplacez "femme" et "chien" par "enfant", elle en devient banale.
Parce qu’on a toujours le choix !
