J’ai choisi la crêpe et la galette parce que ce sont des produits que j’aime depuis toujours.
L’an dernier, j’ai fait l’école de maître-crêpier de Rennes.
Pour une pâte à galettes, il faut un kilo de farine de sarrasin, deux litres d’eau et 60 g de gros sel, c’est tout. Enfin, il faut aussi beaucoup de patience, car le secret, c’est de laisser reposer six heures au moins. Évidemment, après, il y a des savoir-faire pour la préparation, la cuisson et l’accommodement…
Chaque matin, dans la cuisine de mon appartement loossois avec mon apprenti, nous faisons 4 kg de pâte à crêpes, 4 kg de pâte à galettes, mais aussi deux fars bretons, une bonne douzaine de sablés bretons et un kouign amann, ce gâteau plein de sucre et de beurre qu’on trouve surtout dans le Finistère, entre Douarnenez et Quimper.
Je fais tout moi-même à la main, sans robot, avec des matières premières que je fais venir de Bretagne ; le cidre artisanal que je vends, par exemple, vient d’un petit producteur d’Ille-et-Vilaine. Tout le reste ou presque (fruits, légumes, fromage, viande, charcuterie et poisson), je les achète auprès des commerçants des marchés de Loos, d’Haubourdin, de Lille Sébasto et de Lille Fives chaque semaine.
C’est important de s’entraider et, surtout, moi je suis sûr d’avoir de bons produits frais et de qualité.
Avec ma roulotte "Crêperie Ted", que j'ai achetée auprès d’un marchand ambulant breton avant de la restaurer avec l’aide de mon père, je suis présent sur les marchés mais aussi partout où l'on me demande (fêtes publiques ou privées). On peut manger sur place ou bien emporter chez soi (des emballages en bois qui permettent de réchauffer aisément) ou encore commander pour des livraisons à domicile les galettes de sarrasin (nature ou cuisinées, de la plus simple à la plus originale comme celle au saumon), les crêpes de froment (nature, au sucre ou garnies de speculoos ou d’autres bonnes choses sucrées), en plus les gâteaux et les boissons.
Teddy Wanesse